La pauvreté est un problème majeur qui affecte des millions de personnes à travers le monde. Elle englobe non seulement l’absence de ressources financières, mais aussi un manque d’accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’eau potable et à l’assainissement.
Face à ce défi global, de nombreuses organisations se mobilisent pour contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables. Les organisations qui intègrent la lutte contre la pauvreté reconnaissent que celle-ci constitue non seulement un problème social, mais aussi économique, qui affecte leur environnement d’exploitation et leur base de consommateurs.
Au sein des organisations, les initiatives de lutte contre la pauvreté peuvent prendre différentes formes
A grande échelle, les organisations peuvent mettre en place des programmes de responsabilité sociale d’entreprise qui visent à améliorer les conditions de vie des communautés locales en fournissant des ressources et des opportunités. Cela peut inclure des investissements dans l’éducation, la santé, l’emploi, l’infrastructure et l’accès aux services de base.
L’entreprise Danone est un exemple concret d’organisation qui s’engage activement dans la lutte contre la pauvreté. Danone a mis en place plusieurs initiatives concrètes pour atteindre cet objectif :
- Danone Communities travaille à réduire la malnutrition, à généraliser l’accès à l’eau potable, à enrayer le cycle de pauvreté dans des pays où il intervient.
- Les Fonds Livelihoods soutiennent les communautés rurales pour qui l’agriculture est la principale source de revenus et d’emplois.
- En 2019, 4 702 351 personnes bénéficient indirectement du Fonds Danone Ecosystème (Le fonds soutient des projets co-conçus par une filiale locale de Danone et un partenaire à but non lucratif, dont l’objectif est de répondre à des défis à la fois sociaux et économiques).
En interne, elles peuvent adopter une approche commerciale inclusive, en intégrant les populations défavorisées dans leurs chaînes de valeur (partenariats avec des fournisseurs locaux, initiatives d’inclusion financière, formations professionnelles ou encore programmes d’entrepreneuriat social).
Les bénéfices de la lutte contre la pauvreté en entreprise : un investissement dans la prospérité collective
L’entreprise peut lutter contre la pauvreté à l’échelle mondiale comme nous l’avons vu précédemment. Mais elle peut tout d’abord, réduire la pauvreté au sein de son entreprise en améliorant les conditions de vies des employés grâce à des actions ciblées pour promouvoir l’équité et le bien-être des travailleurs. D’ailleurs, les organisations qui s’y consacrent peuvent récolter de nombreux avantages :
- stimuler la motivation des travailleurs
- augmenter la productivité globale
- réduire l’absentéisme et le roulement du personnel
- améliorer son image de marque et sa réputation
- attirer de nouveaux clients, fidéliser les existants et renforcer leur position concurrentielle
- coûts en créant un environnement de travail plus stable
- favoriser la fidélisation des employés et en minimisant les interruptions opérationnelles liées à la rotation du personnel
- contribuer à la croissance économique durable
Quels sont les facteurs qui contribuent à l’appauvrissement des travailleurs ?
La pauvreté dans le monde du travail est un problème préoccupant qui affecte de nombreuses personnes à travers le monde. Bien que les organisations soient souvent considérées comme des moteurs économiques prospères, il existe des situations où les travailleurs se retrouvent piégés dans un cycle de pauvreté et de précarité.
Le niveau de rémunération insuffisant et précarité de l’emploi
De nombreux travailleurs, en particulier ceux occupant des emplois peu qualifiés ou dans des secteurs à faible revenu, sont confrontés à des salaires qui ne leur permettent pas de subvenir à leurs besoins de base. Les bas salaires peuvent être le résultat d’une concurrence intense sur le marché du travail, de politiques salariales injustes ou de l’exploitation des travailleurs.
“13,3 % des emplois ont un statut précaire en France, selon les données de 2021 de l’Insee, qu’il s’agisse d’intérim, de contrats à durée déterminée ou d’apprentissage. Au total, cela représente 3,7 millions de salariés.”
La précarité de l’emploi comme les contrats de travail temporaires, les emplois à temps partiel non réguliers ou les emplois informels peuvent créer une situation d’instabilité financière pour les travailleurs. L’absence de garanties sociales telles que la sécurité de l’emploi, les prestations de retraite et l’assurance maladie rend les travailleurs plus vulnérables à la pauvreté.
La discrimination et les inégalités
“En 2019, le revenu salarial des femmes reste inférieur en moyenne de 22 % à celui des hommes.” (INSEE)
Les travailleurs issus de minorités ethniques, de groupes marginalisés ou de milieux socio-économiques défavorisés sont souvent confrontés à des obstacles supplémentaires pour accéder à des emplois décents et bien rémunérés. Les écarts de salaires entre les hommes et les femmes, ainsi que les pratiques discriminatoires liées à l’âge, à la religion ou au handicap, contribuent également à la pauvreté en entreprise.
Le manque d’accès à la formation et à l’éducation
“En 2019, en France, 12,9 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation.”(NEET)
Les travailleurs qui n’ont pas la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences ou de se former aux nouvelles technologies risquent d’être laissés pour compte sur le marché du travail en constante évolution. Cela peut entraîner un écart de compétences et une stagnation des salaires, conduisant à une plus grande précarité économique. L’environnement économique dans lequel évoluent les organisations tel que les crises économiques, la stagnation des salaires, le chômage élevé et les politiques gouvernementales défavorables aux travailleurs peuvent tous exercer une pression sur les conditions de vie des employés.
Promouvoir l’équité et le bien-être des travailleurs
La pauvreté en entreprise nécessite des actions ciblées pour améliorer les conditions de vie des travailleurs. Heureusement, de nombreuses organisations et initiatives se mobilisent pour lutter contre ce fléau.
La première mesure cruciale consiste à garantir des salaires équitables pour tous les travailleurs. Les entreprises peuvent revoir leurs politiques salariales afin de s’assurer que chaque employé reçoive une rémunération juste et adéquate pour son travail. Cela peut inclure l’élaboration de barèmes salariaux transparents, l’élimination des écarts de rémunération injustifiés et la mise en place de mécanismes permettant d’ajuster les salaires en fonction du coût de la vie. Par exemple, la PME Fasterize a proposé à une quinzaine de leurs employés de fixer eux-mêmes leurs salaires, après une auto-évaluation annuelle et en toute transparence.
Pour la précarité de l’emploi, les organisations peuvent s’engager à offrir des contrats de travail stables et sécurisés à leurs employés. Cela peut impliquer la réduction de la proportion de contrats temporaires ou à temps partiel non réguliers, ainsi que la mise en place de mesures visant à protéger les travailleurs contre les licenciements abusifs. Les programmes de reconversion professionnelle et de développement des compétences peuvent également aider les employés à s’adapter aux évolutions du marché du travail.
Les organisations doivent adopter des politiques de non-discrimination et mettre en œuvre des mesures concrètes pour promouvoir la diversité au sein de leur personnel. Cela peut inclure des programmes de recrutement et de promotion équitables, des formations sur la sensibilisation aux biais inconscients et des politiques de conciliation travail-vie personnelle pour soutenir les employés qui ont des responsabilités familiales. En effet selon “le gouvernement, une personne ayant un nom à consonance maghrébine aurait ainsi 25 % de chance en moins d’obtenir une réponse à sa candidature.”
Un autre aspect pour lutter contre la pauvreté est d’investir dans la formation et le développement professionnel des employés. Les organisations peuvent mettre en place des programmes de formation internes ou collaborer avec des institutions éducatives pour offrir des opportunités de renforcement des compétences. Cela permettra aux travailleurs d’acquérir de nouvelles qualifications et de s’adapter aux exigences changeantes du marché du travail, ouvrant ainsi la voie à de meilleures opportunités professionnelles et à une meilleure rémunération.
La lutte contre la pauvreté ne peut se faire uniquement au sein des organisations elles-mêmes. Il est important d’établir des partenariats avec les parties prenantes, y compris les syndicats, les organisations non gouvernementales et les autorités
Comprendre les obstacles à surmonter
Les organisations, en particulier les petites et moyennes, peuvent faire face à des contraintes budgétaires qui limitent leur capacité à mettre en œuvre des mesures de lutte contre la pauvreté. Les salaires plus élevés et les avantages sociaux accrus peuvent représenter une charge financière importante, en particulier dans les secteurs à faible marge bénéficiaire. Il est essentiel de trouver un équilibre entre les objectifs sociaux et la viabilité économique.
Cette lutte peut impliquer des changements organisationnels et culturels importants. Cependant, la résistance au changement de la part des dirigeants et des employés peut entraver la mise en œuvre de mesures efficaces. Certaines organisations peuvent craindre que l’amélioration des conditions de travail et de rémunération ne compromette leur compétitivité ou leur rentabilité à court terme. Il est donc crucial de sensibiliser les acteurs concernés aux avantages à long terme d’une main-d’œuvre satisfaite et épanouie.
Dans un contexte de mondialisation, de nombreuses organisations dépendent de chaînes d’approvisionnement complexes et internationales. Cela peut rendre difficile la surveillance et le contrôle des conditions de travail et de rémunération dans l’ensemble de la chaîne. La lutte contre la pauvreté en entreprise nécessite une coordination et une collaboration entre les différentes parties prenantes, y compris les fournisseurs, pour s’assurer que des normes équitables sont respectées tout au long du processus.
La pauvreté en entreprise est souvent liée à des inégalités structurelles et systémiques plus larges dans la société. Les disparités économiques, l’accès limité à l’éducation et aux opportunités, ainsi que les discriminations fondées sur le genre, l’origine ethnique ou d’autres facteurs, peuvent contribuer à la précarité économique des travailleurs. Il est nécessaire d’avoir une approche holistique qui aborde ces problèmes de manière globale.
Le manque de réglementation adéquate et d’incitations pour les entreprises peut constituer un défi dans la lutte contre la pauvreté en entreprise. Si les entreprises ne sont pas tenues de respecter des normes de rémunération équitable ou des conditions de travail décentes.
Dans un monde où les disparités économiques semblent souvent insurmontables, l’espoir brille à l’horizon grâce à des initiatives audacieuses et novatrices qui cherchent à remédier à cette situation.
Klapoti se distingue par sa vision déclinée et son approche unique pour soutenir les objectifs de chacun. Nous améliorons l’adhésion au projet en donnant accès aux objectifs via des fonctionnalités engageantes inspirées du management visuel. Nous invitons les collaborateurs à mettre en œuvre leurs idées en les responsabilisant sur des objectifs et leurs résultats.
En parallèle, Klapoti s’engage activement à sensibiliser et engager les organisations, aux enjeux du développement durable. Actuellement grâce à la plateforme Klapoti RSE, vous pouvez découvrir plus de 200 actions pré-documentées réparties dans les 17 Objectifs de Développement Durable comme la lutte contre la pauvreté. À travers sa plateforme communautaire, Klapoti cherche à mobiliser les organisations et à les encourager à faire des choix éthiques et solidaires.
En combinant une vision humaniste avec des pratiques concrètes, Klapoti repousse les limites de ce qui peut être accompli.