1. DD – Développement Durable
Le développement durable (DD) est un concept qui vise à concilier les besoins économiques, sociaux et environnementaux de l’ensemble des parties prenantes, sur le long terme.
Il s’agit d’un développement qui permet de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Le développement durable repose sur trois piliers interdépendants :
- Le développement économique : permettre à chacun de vivre dignement et de participer à la vie économique.
- La protection de l’environnement : préserver les ressources naturelles et la biodiversité pour assurer un avenir durable.
- La justice sociale : garantir l’égalité des chances et la solidarité entre les individus et les groupes.
Le développement durable implique donc une réflexion et une prise en compte de l’ensemble de ces dimensions, et nécessite un compromis entre les différents enjeux et intérêts en jeu.
Il s’agit d’un enjeu global qui concerne l’ensemble de la société sur lequel l’ensemble des acteurs économiques, institutionnels et citoyens ont un rôle à jouer.
2. ODD – Objectifs de Développement Durable
Les Objectifs de développement durable (ODD) sont un ensemble de 17 objectifs adoptés par l’ensemble des États membres de l’ONU en 2015 dans le cadre de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
Ils visent à éradiquer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir la paix et la prospérité pour tous, en promouvant un développement durable à l’échelle mondiale.
Chacun de ces objectifs est défini par un certain nombre de cibles et d’indicateurs de progrès, qui permettent de mesurer l’avancement de leur mise en œuvre. Les ODD sont un cadre de référence pour orienter les politiques publiques et les actions des gouvernements, des entreprises et de la société civile en vue de construire un monde plus durable et plus équitable. Ils sont destinés à être atteints d’ici 2030.
Chez Klapoti, nous avons adapté ces Objectifs de Développement Durable sous forme d’ondulation pour qu’ils soient faciles à appréhender par les organisations.
3. ISO – Organisation Internationale de Normalisation
Les ISO (International Organization for Standardization) sont une organisation internationale non gouvernementale qui a pour mission de développer et de publier des normes internationales en matière de produits, de services et de systèmes.
Les normes ISO sont des documents qui définissent des exigences, des lignes directrices ou des caractéristiques communes, en vue de garantir la qualité, la sécurité, l’efficacité ou l’équité de produits, de services ou de systèmes. Elles sont élaborées par des comités techniques comprenant des experts de l’industrie, de la recherche et de l’administration, et sont validées par les membres de l’ISO avant d’être publiées.
Il existe de nombreuses normes ISO, couvrant un large éventail de domaines, tels que la qualité, la sécurité alimentaire, l’environnement, la sécurité des personnes, l’efficacité énergétique, les technologies de l’information, etc.
Les entreprises peuvent s’engager à respecter certaines normes ISO de manière volontaire, afin de démontrer leur engagement en faveur de la qualité et de la performance. Leur respect peut être évalué par des organismes de certification indépendants, qui délivrent un certificat attestant de leur conformité aux normes ISO.
4. Reporting RSE ou CSR
Le reporting RSE est un processus de communication transparent et régulier sur les performances RSE d’une entreprise.
Il permet à l’entreprise de rendre compte de ses actions et de ses engagements en matière de développement durable et de responsabilité sociale, ainsi que de leur impact sur ses parties prenantes (employés, clients, actionnaires, fournisseurs, etc.).
Le reporting RSE est un reporting extra financier, qui peut prendre plusieurs formes :
Un rapport RSE
Un indicateur de performance RSE
Un engagement RSE
Le reporting RSE peut être réalisé de manière volontaire ou obligatoire, selon les contextes et les réglementations en vigueur. Il est destiné à être diffusé à un large public, notamment aux parties prenantes de l’entreprise, et doit être réalisé de manière transparente et crédible. Le reporting RSE est un outil important pour favoriser l’engagement et l’adhésion de ses parties prenantes à ses initiatives RSE. Le reporting RSE est de plus en plus utilisé par les futurs salariés,prophètes et actionnaires pour évaluer leur intérêt à travailler ensemble.
5. GES – Gaz à Effet de Serre
Les gaz à effet de serre (GES) sont des gaz présents dans l’atmosphère qui ont la capacité de piéger la chaleur et de réchauffer la Terre. Ils jouent un rôle essentiel dans le maintien de la température de la planète à un niveau qui rend la vie possible.
Cependant, l’augmentation de leur concentration dans l’atmosphère, principalement due aux activités humaines, contribue au réchauffement climatique et aux changements climatiques observés ces dernières décennies.
Voici quelques exemples de gaz à effet de serre :
- Le dioxyde de carbone (CO2) : produit par la combustion de combustibles fossiles et par certaines activités agricoles et industrielles. C’est le principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.
- Le méthane (CH4) : produit par la décomposition des matières organiques, par les fuites de gaz naturel et par certaines activités industrielles.
- Le protoxyde d’azote (N2O) : produit par la décomposition de matières organiques, par l’utilisation d’engrais azotés et par certaines activités industrielles.
6. Les scopes 1, 2 et 3
Les scopes 1, 2 et 3 sont des termes utilisés dans le cadre de l’inventaire des émissions de gaz à effet de serre (GES). Ils permettent de distinguer et de quantifier les différentes sources d’émissions de GES d’une entreprise, afin de pouvoir les prendre en compte dans les efforts de réduction de ces émissions.
Voici une brève description de chaque scope :
7. Bilan GES ou BSC
Le bilan carbone est un outil qui permet de quantifier les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’une entreprise, d’un territoire ou d’une activité, ainsi que les réductions de ces émissions qui ont été mises en place.
Il est exprimé en tonnes de CO2 équivalent, qui est une unité de mesure communément utilisée pour comparer les différents gaz à effet de serre en fonction de leur potentiel de réchauffement climatique.
Le bilan carbone est réalisé à différents niveaux : les scopes 1, 2 et 3. C’est un outil important pour les entreprises qui souhaitent suivre et réduire leur impact environnemental.
Il peut être réalisé de manière volontaire ou obligatoire, selon les contextes et les réglementations en vigueur.
Par exemple, un bilan carbone peut être réalisé pour une entreprise afin de quantifier les émissions de GES liées à ses activités de production, de transport, de consommation d’énergie, etc.
Le gouvernement impose des seuils de CO2 en fonction des scopes qui peuvent faire l’objet d’une taxation s’ils ne sont pas respectés.
8. ENR – Energie Renouvelable
L’énergie renouvelable (EnR) est une source d’énergie qui se renouvelle de manière naturelle et inépuisable, contrairement aux énergies non renouvelables qui sont limitées et qui ont un impact négatif sur l’environnement.
Il existe plusieurs sources d’énergie renouvelable, qui peuvent être classées en plusieurs grandes catégories :
- L’énergie solaire
- L’énergie éolienne
- L’énergie hydraulique
- L’énergie biomasse
- L’énergie géothermique
L’utilisation de l’énergie renouvelable a de nombreux avantages, notamment en termes d’indépendance énergétique, de sécurité de l’approvisionnement, de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et de préservation de l’environnement.
Elle constitue une solution importante pour répondre aux enjeux énergétiques et environnementaux de notre société. Certaine ENR peuvent constituer une porte d’optimisation financière.
9. ACV – Analyse du Cycle de Vie
L’analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode qui permet d’évaluer l’impact environnemental d’un produit, d’un service ou d’un système sur tout son cycle de vie, c’est-à-dire depuis sa production jusqu’à sa fin de vie.
L’ACV a pour objectif de mettre en lumière les impacts environnementaux liés à chaque étape du cycle de vie d’un produit, afin de pouvoir identifier les points de progrès et de développer des alternatives plus durables.
L’ACV peut être réalisée de manière qualitative ou quantitative, selon les besoins et les objectifs de l’analyse. Elle peut être utilisée à différents stades de la vie d’un produit, par exemple pour évaluer les impacts environnementaux d’un nouveau produit avant sa mise sur le marché, ou pour évaluer l’impact environnemental d’un produit existant afin d’en optimiser la durée de vie.
L’ACV peut également être utilisée pour établir des indicateurs de performance environnementale, pour comparer différents produits ou pour orienter les choix de l’entreprise en matière de développement durable.
Enfin, le développement durable évolue de jour en jour et ces termes aussi. Il existe donc encore une multitude de termes à découvrir.
Et d’autres acronymes aussi à découvrir :
PNUE – Programme des Nations unies pour l’environnement
UNEP – United Nations Environment Programme
CNDD – Conseil national pour le développement durable
FONER – Fonds pour l’environnement mondial
COP – Conférence des parties
LED – Développement durable local
PED – Plan d’action en matière d’environnement et de développement
ESD – Éducation pour un développement durable
En effet, le développement durable évolue de jour en jour et ces termes aussi. Il existe donc encore une multitude de termes à découvrir que nous vous partagerons régulièrement sur le site et la plateforme collaborative dédiée à la RSE de Klapoti.